Couleurs et culture : un vernissage inspirant à l’école Amik Wiche
15 avril 2024
Le 11 avril dernier, les élèves du cours Arts option de l’école Amik Wiche ont pu présenter et vendre leurs œuvres artistiques lors d’un vernissage. Cet événement est une initiative de l’enseignante d’arts plastiques, Josée Larochelle.
Pour l’occasion, les élèves ont pu remettre des invitations à leurs proches et à leurs enseignants.
Lors de cette soirée, les jeunes amassaient des points, de différentes façons, afin de se qualifier pour l’activité finale de leur cours optionnel, soit un voyage à Montréal.
Dans le cadre de cette sortie, les élèves auront l’opportunité de visiter les musées des Beaux-arts et de l’Illusion. Ils assisteront également au spectacle de danse classique chinoise de Shen Yun.
Au-delà de l’aspect pédagogique du vernissage, les gens présents à l’événement ont assisté à un magnifique moment rassembleur.
La plupart des œuvres mettaient en valeur la culture anicinabe. D’ailleurs, une des élèves, Mya-Mikis Poucachiche, a vendu sa toile, inspirée du style de Polson, au coût de 260$. C’est une enchère silencieuse qui a permis à Joan Wabanonik de mettre la main sur l’œuvre tant convoitée.
À ce moment précis, tous les participants étaient rassemblés autour de Mya et de sa toile. J’ai eu le privilège de voir, de mes yeux, ces beaux petits humains célébrer la réussite flamboyante de leur collègue.
Bien que l’œuvre de Mya ait ébloui le public, elle n’est pas la seule à être sortie gagnante de cette expérience. Tous les élèves qui ont participé à cette soirée ont vécu un beau moment qu’ils n’oublieront probablement jamais. Je suis prête à parier que c’est le genre de choses dont ils parleront quand on leur demandera, dans plusieurs années, ce dont ils se souviennent de leur passage au secondaire.
Ce projet, c’est précisément ce dont nos jeunes ont besoin pour s’accrocher et rêver plus grand.
Nos ados ont besoin qu’on les aide à allumer l’étincelle nécessaire à la motivation scolaire. L’école devrait faire de cette quête d’espoir une priorité.
Si nous voulons que nos jeunes s’engagent à l’école, il faut que ce lieu soit propice au développement de leur créativité et de leur talent, qu’il soit artistique, sportif, scientifique, etc.
Et, dans un contexte de réappropriation culturelle, il est encore plus important de laisser le temps et l’espace aux jeunes pour qu’ils puissent trouver ce qui les inspire et leur donne envie de se surpasser.
C’est exactement ce que Josée Larochelle a offert aux élèves à travers ce projet innovateur et prometteur.
Meegwetc, Josée.